Mobilisons-nous pour mieux lutter contre l’abandon
NON à la discrimination du chien et de ses maîtres
OUI à une société plus ouverte et plus juste pour l’Homme et son meilleur ami !
Une pétition est déjà en ligne pour
fédèrer dog lovers et professionnels du chien :
ensemble, alertons les acteurs publics et privés !
#jelaimejelemmene
Si vous aussi vous pensez qu’on ne peut pas vivre avec le chien sans avoir fait l’effort d’essayer de le comprendre, si vous aussi vous souhaitez que nos compagnons à 4 pattes soient d’avantage intégrés à notre société, si vous aussi vous pensez que le meilleur ami de l’Homme mérite une France plus ouverte et plus juste, et si vous aussi vous rêvez de pouvoir tout partager avec votre chien, même vos vacances :
SIGNEZ CETTE PÉTITION ET REJOIGNEZ BIBOU ADDICT, LA TRIBU DES MORDUS DE CHIEN QUI SE BOUGENT POUR FAIRE DE LA FRANCE UNE SOCIÉTÉ PLUS OUVERTE ET PLUS JUSTE POUR LE CHIEN ET SES MAÎTRES !
Avec cette pétition, nous demandons au gouvernement de mettre en oeuvre deux réformes majeures pour le chien en France :
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INTERDIRE D′INTERDIRE LES CHIENS
DANS L’ESPACE PUBLIC ET DANS LES ÉTABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC
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INSTAURER UN SYSTÈME ÉDUCATIF CANIN
RÉGLEMENTÉ, ÉVOLUTIF ET PÉRENNE
L’abandon des animaux de compagnie en France, un constat toujours plus inquiétant
100 000, c’est le nombre de chiens et de chats qui sont abandonnés chaque année en France. Chaque heure qui passe, ce sont donc plus de 11 petits êtres fragiles et dépendants de leur famille humaine qui se retrouvent sans rien du jour au lendemain. Lâchement abandonnés sur la voie publique ou volontairement perdus dans la forêt (Petits Poucets des temps modernes), attachés à un arbre en pleine canicule ou balancés par-dessus le portail d’un bénévole de la protection animale… ou de manière plus loyale, déposés dans un refuge sur rendez-vous : les 4 pattes laissés-pour-compte font la UNE des journaux en cette saison d’été, alors que 60% des cas d’abandon sont enregistrés pendant les « grandes vacances » estivales.
Malgré les efforts des acteurs de la protection animale, qui ne cessent d’alerter l’opinion publique en dénonçant un « crime ordinaire », il apparaît que la crise tend à s’aggraver ces dernières années. Entre 2015 et 2017, la SPA aurait enregistré une augmentation des abandons de l’ordre de +20% pour les chats et +6,5% pour les chiens. Le constat est d’autant plus alarmant que les associations de protection animale notent une baisse du nombre d’adoption, de plus de 10% en 2018 ! Alors que faire ?
Que pourrions-nous faire d’autre que de continuer à stigmatiser les « mauvais propriétaires », parfois maltraitants et violents, qui n’ont pas trouvé mieux que d’abandonner leur compagnon à 4 pattes ? Que pourrions-nous bien faire d’autre que des campagnes de sensibilisation qui n’atteignent, au fond, que les amoureux des animaux qui n’envisagent pas une seconde d’avoir à abandonner leur(s) plus fidèle(s) compagnon(s) ? Que pourrions-nous faire de plus que de rendre ce « crime ordinaire » punissable de 2 ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende, amenant ainsi les plus déterminés à mutiler leur animal pour supprimer l’identification, devenue obligatoire par tatouage ou par puce électronique, qui pourrait bien les faire condamner par la justice ?
Stigmatisation des « mauvais maîtres » et multiplication des interdictions faites au chien, un duo dévastateur pour le chien en France
Dans les faits, il apparaît que la stigmatisation systématique des « mauvais maîtres » et la condamnation pure et simple de l’acte d’abandon d’un animal de compagnie ne serve pas la cause animale. Ce n’est pas en traitant les symptômes que le médecin parvient à soigner le malade. Ce serait même un non-sens que de vouloir maintenir à tout prix un animal au sein d’un foyer qui ne lui offre pas les conditions nécessaires à son bien-être, réduisant à néant ses chances de pouvoir un jour correspondre aux standards imposés par la société dans laquelle il est contraint d’évoluer. Et de quelle société parlons-nous au juste ?
Alors que près de 5,6 millions de foyers français partagent leur quotidien avec au moins un chien, soit tout de même 1 foyer sur 5, les interdictions faites au chien se multiplient au pays des droits de l’Hommes qui prône pourtant fièrement la devise « Liberté, Égalité, Fraternité » !
Mais de quelle liberté parlons-nous lorsque la plupart des parcs publiques sont interdits aux chiens, alors même que les espaces verts sont vitaux pour le chien qui n’est pas équipé pour marcher sur le bitume brulant par 40°C ? De quelle égalité et de quelle fraternité parlons-nous lorsque la grande majorité des établissements recevant du public interdisent l’accès au chien, alors qu’il est aujourd’hui reconnu comme un membre à part entière de la famille et qu’il est même parfois indispensable à la sécurité de son maître malade ?
Il est peut-être temps de regarder la vérité en face et de commencer à s’interroger sur les vraies problématiques qui concernent l’animal dans notre société largement urbanisée, et notamment le chien qui pâtie d’une réputation assez peu glorieuse de nos jours.
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Pollueur / salisseur, le chien devient l’ennemi public n°1 de la propreté en ville, justifiant ainsi qu’on lui interdise l’accès aux rares espaces verts, aux plages et à bons nombres de lieux recevant du public que ses maîtres aiment fréquenter.
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Pollueur / aboyeur, le chien nuit à la qualité de vie des voisins, justifiant ainsi qu’on lui interdise l’accès aux petits coins de Paradis que fréquentent ses maîtres, ou encore l’expulsion de locataires (parfois même de propriétaires) de leur logement collectif.
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Agresseur / tueur, on imposerait presque au chien d’être tenu en laisse en tout temps, certains propriétaires ayant appris que leur chien devait marcher au pied lui interdisent dorénavant de se comporter en chien, de faire usage de son odorat pourtant si développé, et de rester un être sociable nécessitant simplement dire « Bonjour » aux congénères qui croisent sa route.