40 000 chiens et chats abandonnés sur la route des vacances chaque année
Chaque année c’est la même rengaine : à l’arrivée de la fameuse période des départs en vacances, ce qui devrait être un moment de fête est malheureusement noirci par la diffusion d’une multitude de messages négatifs autour du meilleur ami de l’homme, qui devient ainsi une contrainte insurmontable pour les foyers, qui décident parfois de s’en séparer. En effet, vacances estivales riment désormais avec « 40 000 chiens et chats abandonnés sur la route des vacances chaque année ».
Dénoncer les propriétaires fautifs pour mieux sensibiliser ?
Alors oui, évidemment qu’il faut sensibiliser le grand public pour limiter l’affluence de ces quelques milliers d’âmes en peine, qui viennent chaque année gonfler les rangs des refuges pour animaux abandonnés par leur(s) maître(s). Évidemment qu’il faut veiller à ce que chacun soit responsabilisé dans son rôle de maître, dès lors qu’ils envisagent d’adopter un animal de compagnie. Mais bien souvent, on ne fait que dénoncer les propriétaires fautifs, dépassés par les contraintes nombreuses liées à la présence d’un chien dans leur quotidien. Bien souvent, on ne fait que montrer du doigt celui qui n’a pas su tenir son engagement initial, c’est-à-dire offrir à minima un toit, de la nourriture et des soins à son compagnon à 4 pattes, et ce jusqu’à sa mort…
Un discours culpabilisateur qui n’encourage pas à pousser la porte d’un refuge ?
Ces discours négatifs et culpabilisateurs, bien que pas moins sensibilisateurs pour autant, sont si bien installés que, lorsque ceux qui n’ont malheureusement pas d’autres choix que de confier leur animal à une association dont c’est la principale mission, ces gens-là se sentent systématiquement fautifs. Parfois, ces gens-là n’assumeront pas de pouvoir être ainsi jugés et n’oseront pas pousser la porte d’un de ces refuges. Parfois, ils préfèreront abandonner leur compagnon dans l’indifférence la plus totale et à l’écart du monde, faisant ainsi courir un danger de mort à celui qui leur avait pourtant donné tout son amour et toute sa confiance.
Une image péjorative du chien largement véhiculée par les médias grand public
Dans ce contexte, il apparaît que seuls les « mauvais maîtres » font régulièrement la UNE au journal de 20h, alors que les « bons maîtres » sont plus rarement valorisés par les médias nationaux, qui plus est lors des vacances estivales. Si l’on y réfléchi bien, ce constat est particulièrement injuste pour le chien d’abord, et pour le maître ensuite. Ce constat est particulièrement injuste pour le chien, dès lors que l’image généralement véhiculée par les médias à son sujet est éminemment négative : il n’est question que de souffrance pour l’animal, qui devient une charge quasi insurmontable pour l’association qui en récupère la responsabilité. Du côté du maître, la même injustice est notable : il n’est question que d’irresponsabilité, de maltraitance et de crime aujourd’hui puni par la Loi (pour mémoire, selon l’article 521-1 du Code Pénal, la législation française défini l’abandon d’un animal de compagnie comme « un acte de cruauté passible de deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende »).
Et si
on faisait
entendre notre voix ?
#jelaimejelemmene
Dans l’espace publique, qui plus est en période estivale, il n’est que trop rarement fait écho de la relation bienveillante et souvent fusionnelle qui existe entre le maître et son chien.
La Tribu « Bibou Addict » se veut être le principal émetteur d’un message plus heureux concernant le meilleur ami de l’Homme et la place qu’il occupe au sein de notre société, notamment au moment des départs en vacances !
Parce que le chien c’est notre raison d’être
Parce que le chien c’est notre raison d’être, on va tout mettre en oeuvre pour pouvoir lui offrir un avenir plus heureux et plus juste. Bientôt la France entière saura que vivre avec un chien c’est super cool, parce que déjà ça nous oblige à faire du sport ^^ et parce qu’on s’éclate en vacances avec Bibou ! Demain on ne dira plus « Qu’est-ce-qu’on va faire du chien cet été » mais plutôt « On part où avec Bibou l’année prochaine ».